Leen, c’est tout d’abord un nom plein de symbole, en effet, il est difficile de ne pas penser aux grands pères du graffiti New Yorkais Lee et Seen lorsque l’on découvre le nom de Leen.
Loin de se contenter de ce parallèle, Leen creuse son propre sillon, sa propre voie.

En effet, car, là où Seen et Lee sont restés dans les codes du graffiti des années 80, le travail de Leen lui a évolué vers une plastique plus en phase avec notre époque actuelle, une sorte d’assimilation de l’histoire retranscrite par le prisme de son parcours et sa vie.
Il n’en oublie pas néanmoins les racines du graffiti, le nom, la répétition, la superposition, ces trois éléments qui composent les principes fondamentaux du graffiti.

Ces trois éléments sont omniprésents dans chacune de ses œuvres, surchargées, multicouches, comme une quête de survivance, un désir d’être le dernier, le seul, l’élu qui marquera l’espace et le temps de son nom.